LE SILENCE COMME ESPACE DES POSSIBLES,
LE SILENCE COMME CHAMP D’EXPÉRIMENTATIONS
Les signes viennent rythmer l’espace. Leporello, le livre déplié peut se lire comme une partition musicale posée sur un mur, des musiciens l’interprètent comme ils liraient une partition graphique.
Je suis partie de lettres en plomb et en bois pour créer ces signes. Tout d’abord je voulais faire des compositions aléatoires de ces lettres et les imprimer de manière artisanale. J’ai mis de côté cette idée car les personnes auraient cherché à lire ce qui pouvait être imprimé plutôt que de ce laisser aller au rythme des pleins et des vides. C’est pourquoi, j’ai composé ces lettres d’imprimerie, je les ai photographié et retravailler sur illustrator pour en faire une rythmique dont le blanc est très important. Ces lettres deviennent des signes autres laissant une place belle au silence.
couverture imprimée en sérigraphie, leporello imprimé en numérique, plusieurs exemplaires